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Quelles études pour devenir un professionnel des premiers secours ?


Secouriste à temps plein

Vous êtes passionné(e) de secourisme et vous rêvez d’en faire votre métier ? Vous ne savez pas dans quelle voie vous engager ? Secourisme-Pratique vous propose quelques pistes :

Choisir sa filière en connaissance de cause

Avant toute chose, il faut bien comprendre qu’en réalité, en France, le métier de « secouriste professionnel » n’existe pas vraiment. Il n’y a donc pas de cursus bien identifié qui mène aux métiers du secourisme. Un certain nombre de métiers permettent de pratiquer les premiers secours mais à des degrés divers. Porter secours est un acte de tous les jours. De nombreux professionnels portent secours chaque jour, les pompiers, les médecins, certains militaires, mais aussi les agents de la RATP, les postiers, les maîtres nageurs, … Difficile d’identifier avec précisions le métier qui se rapproche le plus de ce que font les secouristes bénévoles. Et encore moins le meilleur cursus scolaire pour y arriver.

Ne pas se précipiter

Attention à ne pas idéaliser les métiers du secours. Il y a une grande différence entre pratiquer le secourisme un week-end sur deux en associatif et enchaîner les gardes de 24 ou 36 heures pendant 30 ans. Certains bénévoles, même les plus passionnés finissent après quelques années par se lasser. Ce qui est possible lorsqu’il s’agit d’une activité accessoire (lever le pied, faire un break, diversifier ses actions bénévoles, …) ne l’est pas lorsque cette activité vous nourrit. Attention donc à ne pas se précipiter. Rien n’est pire que la pratique d’une activité telle que le secours à victime lorsque la lassitude est là et que le travail devient une routine…

Une activité bénévole ou volontaire (secouriste en association ou SPV) est parfaitement compatible avec la poursuite d’études traditionnelles et permet d’inscrire dans la durée son engagement. Attention à ne pas « tout plaquer » de façon précoce pour partir dans une voie incertaine.

Plusieurs orientations possibles

La première (que nous préconisons) consiste à aller le plus loin possible dans l’enseignement secondaire en privilégiant les sections scientifiques et en décrochant un Bac S qui ouvre presque toutes les portes des filières médicales, paramédicales et techniques. Et puis c’est toujours mieux d’avoir le choix…

Le bac S permet notamment de tenter d’intégrer le fameux DUT HSE (Diplôme Universitaire en Hygiène Sécurité et Environnement). Ce DUT suivi par une licence professionnelle est la voie royale pour préparer le concours d’officier de sapeur pompier. Mais il mène aussi à de nombreuses carrières dans le domaine de la sécurité civile.

Avec le bac (ou n’importe quel diplôme admis en équivalence), il est possible de s’orienter vers les études d’infirmiers. C’est généralement là que l’on retrouve la plupart des secouristes associatifs qui ont attrapé le virus et qui ont décidé de faire carrière dans le domaine du secours et du soin. L’avantage de ce cursus, c’est qu’au bout il y a la certitude absolue de trouver du travail, le problème du manque d’infirmiers, en France, étant loin d’être résolu… Les possibilités sont nombreuses pour les IDE (infirmiers diplômes d’Etat) et les débouchés variés (SMUR, Infirmiers d’Accueil et d’Orientation dans un service d’Urgence (IAO), rapatriement sanitaire, vacations sur les gros dispositifs de secours tels que des concerts géants, manifestations de grands ampleur, etc.)

Au niveau des BEP, celui qui s’approche le plus du domaine des premiers secours (mais qui ne fait que s’en approcher) est le BEP Carrières Sanitaires et Sociales. Il ouvre les portes de nombreux métiers mais pas de débouchés réellement secouristes. Il permet néanmoins de s’orienter vers certains métiers de la petite enfance ou d’aide aux personnes âgées ou handicapés dans lesquels une solide expérience en secourisme est un plus indéniable.

Reste ensuite les formations « certifiantes » que l’on peut suivre sans avoir de diplôme particuliers comme le CCA qui permet de devenir ambulancier privé ou public et pourquoi pas ambulancier SMUR, le DPAS (Diplôme professionnel d'aide-soignant), le monitorat SST qui permet de devenir formateur professionnel et enfin les formations de sauvetage aquatique (BEESAN ou BNSSA).

Aller plus loin

L'annuaire des Centre d'Information et d'Orientation de l'Éducation Nationale (CIO)
Tout savoir sur la profession d'infirmier
Tout savoir sur la filière HSE sur le portail du risque
Devenir secouriste bénévole "mode d'emploi"
Le site des carrières publiques (sapeurs pompiers professionnels)

Bibliographie

Hygiène, prévention, secourisme Bac Pro industriel